Le sujet de ce café-philo portait sur une question bien actuelle. Alors que l’avenir semble particulièrement incertain, nombreuses sont les personnes estimant qu’il n’est plus souhaitable d’avoir des enfants. Et pourtant, les nouvelles générations sont une condition sine qua non de l’avenir d’une société. « Pas d’avenir donc pas d’enfants », affirment les un·es. « Mais pas d’enfants donc pas d’avenir », rétorquent les autres.
A cet égard, faudrait-il qu’une politique des naissances soit imposée ou vaut-il mieux que chacun·e fasse ce qui lui semble judicieux ? Que faire ? Premièrement, prendre un peu de recul. Et interroger la volonté d’avoir des enfants.
Les réponses n’ont tardé à suivre. Qu’importe les âges dans l’assemblée, les mêmes idées se bousculent, toutes plus pertinentes les unes que les autres. En quelques minutes à peine, tous les points clés de la question ont été mentionnés. Il fallait alors les approfondir, les relier.
Se poser la question de sa parentalité implique tout d’abord la liberté de pouvoir se poser cette question. Nous vivons dans une société où les techniques de contraception n’ont jamais été aussi fiables et où les mœurs n’ont jamais été aussi libérales. En somme, nous n’avons vraisemblablement jamais été aussi libres de choisir d’avoir un·e enfant ou non.
Très vite, de nombreuses voix reviennent à la question initiale pour prendre fermement position