Qu’est-ce que le sens de la vie ?
C’est une des premières questions que les participants se sont posés. Une participante soulève que le premier sens de la vie, c’est simplement de vivre. Pour beaucoup, le sens de notre vie est lié à notre bonheur individuel. Difficile d’identifier toutefois comment les deux sont liés : Sommes-nous heureux si notre vie a du sens ? Ou est-ce que parce que nous sommes heureux que notre vie a du sens ? Un participant relève également que certaines choses donnent du sens à notre vie mais ne nous rendent pas heureux pour autant.
Cela nous mène à la deuxième grande question de la discussion : Comment la participation à la collectivité influence notre sentiment individuel de sens ? Autrement dit, est-ce que notre vie a du sens parce que justement, elle contribue au bonheur de la collectivité ou d’autrui ? Ainsi, seules les actions en conformité avec l’intérêt de la société nous donneraient un sentiment de sens, et nous rendraient heureux. Certains participants relèvent alors que nous prenons parfois des actions qui ont un sens pour nous, nous rendent heureux, mais nuisent à la société. Par exemple, certains d’entre nous trouvent du sens à leur vie en achetant des habits ou objets qui pourtant ont été fabriqués dans des conditions nuisibles à d’autres êtres humains.
De là commence à se tisser une troisième grande question : a-t-on une responsabilité de coïncider le sens que l’on donne à nos vies à l’intérêt de la collectivité ? Cette question en sous-entend une autre : choisit-on le sens que l’on donne à nos vies ou celui-ci nous est-il imposé comme un sentiment ? Et d’ailleurs, a-t-on vraiment une influence sur la collectivité en tant qu’individu ? Deux courants s’opposent alors dans la salle : ceux qui considèrent que l’individu n’est finalement rien de par sa taille vis-à-vis de la collectivité, et ceux qui considèrent que c’est bien par l’individu que tous les changements commencent et que la collectivité prend forme.
Finalement, c’est le désir individuel de chaque participant qui a permis l’existence de ce café-philo, qui nécessitait quant-à-lui une collectivité.
À la question « Le sens de la vie est-il individuel ou collectif ? », nous n’avons pas (encore) trouvé de réponses mais une chose nous reste à l’esprit : nous avons donné un sens à notre dimanche après-midi en réfléchissant collectivement sur la question individuelle.
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