Les études ont-elles encore de la valeur ? | Neuchâtel #2
- legalljustine8
- 7 juil.
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 5 août
Un jour ou l’autre, cette question nous traverse. Faut-il étudier pour réussir ? Pour comprendre ? Pour être reconnu ? Ou est-ce devenu une habitude sociale sans substance ?
Étudier, c’est accéder au savoir. Mais tout le monde ne part pas avec les mêmes chances.
Dans quelle famille on naît, dans quel quartier on grandit, à quoi on a accès…
Le mérite suffit-il, quand l’accès est déjà filtré ?
Étudier, ce n’est pas seulement apprendre. C’est aussi apprendre à apprendre. Développer sa pensée, affiner son regard, comprendre le monde et soi-même. Rencontrer différentes perspectives. Mais cela ne vaut que si l’on sent que cela fait sens.
Étudier pour quoi ? Pour avoir un travail ? Pour répondre aux attentes ? Ou pour mieux vivre, mieux choisir, mieux rencontrer ? Les études ne devraient pas nous éloigner du réel, mais nous y reconnecter.
Et maintenant… l’intelligence artificielle (IA). Quand une machine peut apprendre plus vite que nous, à quoi bon étudier ? La vraie question devient : Quelle est notre place, en tant qu’humains, dans ce nouveau monde du savoir ? Une valeur personnelle ? Sociale ou humaine ?
Certain·es étudient pour survivre. D’autres pour s’épanouir. Et parfois, pour les deux à la fois.
Mais ce n’est pas le diplôme qui vaut, c’est ce qu’on en fait. Et si la vraie valeur des études, ce n’était ni le statut, ni le salaire, mais la capacité à chercher, à douter, à relier ?





La question sur l'intelligence artificielle est intéressante et, à mon sens, nécessaire. J'étudie les sciences de l'information et c'est une discussion que nous avons souvent dans ma classe de part la présence croissante de cet outil. Le sujet divise les gens : certaines personnes pensent que cela ne sert à rien de se fatiguer si un outil peu faire les choses à sa place, d'autres (dont je fais partie) trouvent que ça nous retire le fait de réfléchir, formuler une idée et rechercher des informations par nous-même (alors que c'est littéralement ce qui sera notre travail par la suite).
Une des raisons qui a été évoquée par une personne sur les réseaux sociaux m'a intriguée mais soulève un élément externe…