La discussion débute autour de la notion d’attachement : qu’est-ce que s’attacher ? Pour certains, cela correspond à s’accrocher à quelque chose d’extérieur à soi, une sorte d’investissement personnel qui crée un lien où l’on « déteint » sur l’autre. L’attachement serait intrinsèquement lié à l’ego car on ne peut s’attacher à l’autre que si l’on a et reconnaît déjà son existence propre. Une participante ajoute que l’attachement concerne souvent des représentations des autres, et non leur essence réelle. L’attachement serait une forme de dépendance, empreinte de besoins et d’attentes, souvent accompagnée de la peur de perdre l’être cher.
L’idée d’aimer sans attachement s’invite alors : est-ce possible ? L’amour, universellement nécessaire à l’humanité, serait-il affaibli par l’attachement ? Certains participants évoquent des souvenirs adolescents, où l’attachement existait sans amour véritable, tandis que d’autres s’insurgent : pour eux, l’amour sans attachement ni souffrance ne peut être considéré comme de l’amour.
La question prend un autre tournant : qu’est-ce qu’aimer ? Les participants explorent différentes formes d’amour, de l’érotique au platonique. Pour certains, aimer, c’est contempler, s’émerveiller devant l’être aimé. Pour d’autres, c'est une volonté de don, de contribution, de dévotion au bonheur de l'autre.
Malgré des divergences, tous s’accordent sur la beauté de l’amour. Quant à l’attachement, il divise : pour certains, il est le signe d’une passion intense et véritable; pour d’autres, une source d’angoisse et de dépendance nuisible au grand amour.
Peut-être qu’aimer, finalement, c’est se perdre dans l’éclat d’un être sans jamais chercher à le posséder.
Bonjour. Si l'on explore la réalité de l'esprit non tourmenté de l'humanité. L'être éveillé. Celui-ci est attaché par sa nature à son partenaire, il n'y a aucun questionnement négatif. Il est véritable, responsable et aimant à chaque instant.